1 Génésisae CHAPITRE 1
: GÉNESISAE [L'ÂGE ATEMPOREL]
"Le noir était mais la lumière fut, et des ténèbres naquirent les lueurs de l'espoir"
Au commencement, il n’y avait rien d’autre que le noir, l’immensité galactique rependue jusqu'à des frontières
inconnues. Mais dans cette noirceur se trouvait une lueur d’espoir, car un être était au dessus des ténèbres, le maître
de ce nouvel univers que plus tard nous nommèrent Dieu. Seul dans son royaume éternel, le divin décida de créer de
sa main les plus belles créature qui ne seraient jamais, et de son ouvrage naquirent les Primordiaux. Aussi
immatériel qu’était la lumière, les Premiers nés n’étaient pas composé de matière mais n’étaient que vagues
silhouettes lumineuses animés de l’amour du Père. Tous autant qu’il étaient virent le Créateur, et tous furent exalté
de sa bonté qu’ils prièrent sans questionnements. Comblé de l’amour de ses enfants, l’ultime décida de les
reconnaître entre eux et de leur offrir un nom à chacun, ainsi qu’une place dans son royaume afin qu’ils soient tous
pourvus d’un but. Alors, afin de les laisser maître de leurs destins, il leur fit don de la voix afin que ensemble ils
puissent faire résonner le bonheur que leur Père leur avait offert. Ensemble, chacun firent résonner leurs voix, et leur
chant les confondaient en différents groupe, car chaque voix témoignait de leur vocations. A l’issue de ce concert qui
résonna tels des échos dans l'univers, neufs Chœurs furent formés avec dans chacun d’eux dix sept êtres divins.
Tous furent élevés devant leur Père, et chaque choeur fut assignés à des taches de puissances ou de songes. Ainsi,
le premier Chœur fut celui des Anges Gardiens, ils seraient chargés de veiller et d’aider les créations du Créateur. Et
des dix sept primordiaux, ce fut Gabriel, qui eut l’intendance de son groupe. Il y eu ensuite les Archanges menés par
Raphaël, puis Haniel qui devint le guide du Chœur des Principautés. Plus haut étaient les Chœurs, plus puissant
étaient les Primordiaux, mais chacun acceptait sa différence et la cultivait avec fierté. Après avoir nommé Michaël au
Chœur des Vertus, Païmon au Chœur des Puissances et Camaël au chœur des Dominations , Dieu arriva aux
chœur les plus importants, ceux qui constitueraient ses proches et ses intimes. Ainsi, tous chantèrent pour
l’avènement de Zaphkriel, meneur du Chœur des Trônes et Bael au Chœur des Chérubins, les plus beaux anges
porteurs de la plus belle voix de tout les royaume de cieux.
Les dix sept derniers primordiaux constituaient le plus beau des Chœurs, les Choeurs des Séraphins, les êtres de
lumière les plus forts et les plus charismatique. Lucifer, le plus grand des enfants de l’ultime fut choisi comme leader
du dernier Chœur et comme le plus proche de Dieu le père. La vérité était tout autre, le Créateur de tout chose avait
vu en Lucifer l’unique étincelle d’un sentiment contraire a celui que prônait Dieu. L’arrogance était en lui, et durant le
chant, il avait tenté de couvrir ses frères afin de prendre d'ascendant. En le nommant si haut dans les Chœurs, Dieu
tenterais de bannir cette tache de noirceur qui ternissait la lumière de son Fils. Ainsi, le royaume de Dieu fut peuplé
de groupes homogènes qui s’aimaient et se respectaient tous autant qu’ils étaient. Seul Lucifer, le premier confus,
persista sur le chemin de la perversion, prévoyant à la place de son père, des plans pour l’immensité vide de
l’univers.
Peu à peu, Dieu vit son fils s’éloigner, pourtant il ne pu ce résoudre à l’obliger à être ce qu’il n’était pas, il l’aimait
autant que ses autres enfants. Ce récit découle de temps reculés ou la matière et le temps n’étaient pas, et ou les
Hommes n’étaient qu’une graine dans l’esprit du tout puissant.
A la suite des premiers instants des Primordiaux, l’ultime peupla l’univers autrefois vide d’un unique fragment de sa
splendeur. Une graine singulière au centre de l’infini qui illuminait les ténèbres du Néant. Immobile, unique attraction
resplendissante, tout les enfants du Père restèrent éblouis d’une telle beauté. Alors, ensemble les êtres de la lumière
se prirent par la main et tout les Chœurs chantèrent en harmonie, formant tous ensemble la parfaite symbiose. Une
fois de plus le chant des Primordiaux résonna dans l’univers et le noyau fut pris d’une pâmoison de spasmes
mélodieux. Seul l’enfant perdu du père, Lucifer, observait cette lueur avec dégoût. Il n’aimait pas cette création et
blâma ses frères et leurs chants. Mais miséricordieux était le divin créateur et Lucifer conserva son amour en dépit
de sa perdition. Les chants ne turent plus jamais, l’adoration des Primordiaux pour l’oeuvre de Dieu était sans limite
et le joyaux de l’univers amplifiait sa lueur et ses distorsions au fur et à mesure que les chants persistaient dans les
échos. Lucifer, lui, ne chantait pas. Le plus puissant des Séraphins et de tout les êtres lumineux voulait faire sa
propre volonté dans cet univers et le don de Dieu n’y avait pas sa place. Agacé, sa lumière ombrageuse se mit elle
aussi a chanter. un chant différent qui réprimait celui de ses frères. La puissance de Lucifer était sans limites, et seul,
il affronta ses frères dans un chant endiablé. Les tonalités distordues du chant des Chœurs mêlé a celui de Lucifer le
Profanateur mit fin a la symbiose et laissa place au chaos.
Le Fragment lumineux pris dans les échos des chants contraires vit sa lumière contredite, et devant la tristesse des
Chœurs Primordiaux, la graine de l’espoir frissonna, sa lumière clignota quelques instant, puis la surface de cette
minuscule petite chose fragile fut envahie de craquelure. L’amour de Dieu était rejeté, et comme un amant à qui sa
dulcinée se refuse, sa passion fut brisée. Les chants s’étaient arrêtés, tout les enfants de lumière étaient a genoux,
priant le Père de faire revenir la splendeur de la germe incandescente. Mais rien n’y fit, la lampe du néant fut
entourée d’une couche grisâtre, la lumière s’éteignit, et en quelques instant, toute lueur fut anéantie. Les Régents,
meneurs de chaque chœurs se réunirent et ensemble, ils pleurèrent leur déception d’avoir déçu le créateur alors que
la plus sombre des flammes se réjouissait en silence de ses méfaits. Les huit laissèrent s’échapper une larme, une
larme semblable à une goutte d’eau mais d’une matière si pure… Personne ne pu jamais savoir ce qu’elles étaient,
mais toutes les sept s’écoulèrent sur les êtres de lumière, et tombèrent simultanément dans les ténèbres. Ces
formations directes de la tristesse des Primordiaux les plus puissant éclairèrent l'univers et tous les suivirent jusqu'à
ce qu’elles touchent la graine éteinte.
Le résultat fut instantané, chaque larme toucha le bulbe de l’univers et tout repris vie. La lampe de Dieu se tortilla,
laissant voir au travers des fissures poudreuses des éclats de lumières intenses. Toute la matière autour de la graine
fut expulsée à quelques mètres, laissant une immense boule en fusion apparaître aux êtres lumineux. Puis, la boule
devint bleue, la matière en suspension fut à nouveau rappelée et dans un bruit sourd, le graine implosa littéralement
dans une lumière si éclatante que tous furent ébloui. Nous appelâmes cette époque le Big Bang, la grande explosion
des Primordiaux.
De cette explosion vinrent les innombrables étoiles que nous connaissons de nos jours, que nous contemplons dans
les cieux sans relâche et qui nous remplissent d’espoir. Toutes sont des minuscules fragments de noyau originel qui
continuent de briller et qui nous témoignent toujours la présence de l’amour du Père. Chaque planète, fut formé des
résidus restant du noyau, des gazs comme de la matière ayant autrefois recouvert la lueur que vénéraient les
Chœurs. Pourtant tout ces mondes restèrent inertes, la plus part du moins car à la grande stupeur des enfants de
l’ultime, les larmes des Divins avaient constitués ça et là au travers des étoiles; aux travers des Galaxies, les noyaux
de mondes différents des autres. La tristesse des Primordiaux avait donné naissance aux sept mondes de l’univers,
huit mondes qui pourraient abriter les futures créatures de Dieu. Il y eu Azzadas, le plus gros des mondes crée par la
larme de Paimon. Puis, il y eu Nastet, le monde de Bael, le meneur des Chérubins, un monde aussi beau que son
créateur. Chaque monde fut nommé par celui qui en avait été à l’origine. Gabriël nomma son monde Lothë, Michaël
décida que le sien serait Anond. Stupéfait, les êtres de lumière contemplèrent l’étendue de la création de Dieu qui les
laissait nommer leurs mondes comme bon leur semblait, cela semblait bon pour eux. Même Lucifer semblait s’être
pris d’affection pour ces mondes, ils les observait la tête pleine de projets. Monde par monde, chacun trouvèrent leur
noms : Ciryond, Anion et Jiria furent fondés par Haniel, Raphaël et Camaël . Enfin vint le dernier monde, sûrement le
plus extraordinaire de tous puisque sur ce monde ce trouvait la plus précieuse des matières en très très grande
quantité : L’eau. Les Primordiaux épris de ce petit jeu ce tournèrent vers Zaphkriel, sa larme avait engendré ce
monde et la tache lui revenait de le nommer. Tout les enfants se penchèrent sur ce monde, et son créateur hésita
longuement avant de trouver le nom de ce monde. Tous trouvèrent ce nom splendide. Le Père approuva ce nom
avec grand plaisir et insuffla l’idée à son enfant. Zaphkriel, meneur des Trônes appela son monde “Valcia, la Terre
des Hommes”. L’idée était en Dieu, il allait a nouveau émerveiller l’univers d’une de ses créations. Le temps était né
et avec lui l'écoulement des âges, nous sommes en 1.000 avant la chute et le mal n'en était encore qu'a son exorde.
L’univers était enfin façonné, les ténèbres étaient toujours mais les étincelles du créateur illuminaient partout,
s’attiraient et formaient de splendides spirales lumineuses ou des milliards de fragment de la lampe originelle
tournoyaient. La splendeur de la création des Primordiaux combinée à celle de Lucifer avait émerveiller chacun des
être de lumière. Pourtant, tout les Choeurs étaient bien occupés à observer les mondes qui avaient été crées par
leurs Régents, planifiant des plans tous plus beaux les uns que les autres… Ils avaient tous envie de découvrir leurs
mondes et de voyager au confins de ces étoiles magnifiques. Dans toutes ces discutions, seuls les Séraphins autour
du trône du Divin ne rêvassaient pas de projets et de désirs de bâtir puisque leur meneur n’avait rien engendré et
n’avait pas même pleurer pour la destruction de la graine originelle. Un peu comme exclu, Lucifer avait peu à peu
abandonné ses frères pour s’adonner à la réalisation de ses méfaits… L’enfant de l’ombre convoitait le plus gros des
mondes, Azzadas, le monde de Paimon. Sa surface pleines de terres rougeoyantes et de laves liquides n'avait rien
d’un monde viable pour l’établissement d’une quelconque prospérité mais Lucifer, ébloui par sa folie et sa soif de
domination gardait en vue ce monde qu’il maudissait déjà de ses convoitises. Le mal était de plus en plus puissant
dans le coeur autrefois lumineux de Lucifer et plus rien ne pourrait plus l'arrêter, pas même le créateur qui ne pourrait
jamais contraindre son enfant à abandonner sa nature. Lucifer, l’enfant maudit du Père prit alors l’initiative de prendre
le monde de Paimon, il l’avait décidé, Azzadas serait son monde et nul autre ne pourrait jamais stopper la création
qui germais dans son esprit.
L’heure était toujours aux réjouissances et malgré les sombre desseins de Lucifer, tout les Primordiaux songeaient
ensemble à descendre sur les mondes de leurs Régents afin de enfin pouvoir bâtir et aider l'avènement de la volonté
du Créateur.