championnats Paulista A1,
une coupe du Brésil, une
Copa Libertadores et une
Recopa Sudamericana. Sans
oublier cette finale de mon‐
dial des clubs perdue face à
son équipe actuelle…
… Barcelone après cette
Un tir, un but
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FBI N°17
Neymar Jr, que la fête commence
..Comparé, on en finit pas. Le Brésil a soif
d’une idole. Le mal se fait de plus en plus
ressentir. Depuis un bon bout de temps,
depuis ce 7‐1 épique pris face à l’Allema‐
gne en demi‐finale de leur mondial, la meilleure équipe de
football de tous les temps broie du noir. Même si le triom‐
phe en coupe des confédérations présageait un avenir meil‐
leur pour la Seleção… en 2014, du match d’ouverture contre
la Croatie au méchant coup de Zuniga sur l’espoir de tout un
peuple, en passant par les larmes de Thiago Silva, rien ne
s’est déroulé comme prévu.
Le naufrage « derrière », Dunga revient et il faut repartir de
l’avant. Le junior Neymar est nommé capitaine à la place du
capitaine parisien, trop « fragile », et prend les rennes d’une
équipe remaniée. Le Brésil est conquis, personne n’est dupe
et l’équipe du sélectionneur champion du monde 1994 sort
en 1/4 de finale de la Copa America 2015, la faute notamment
à une main bête de l’ex « brassard » dans la surface et aussi
et surtout à l’absence du N de la MSN, expulsé au premier
tour… Edson Arantes Do Nascimento est encore très loin.
C
’est évident et lui‐même le sait : Pelé c’est le top.
1281 buts et 3 coupes du monde gagnées sur 4
avant 29 ans, ce n’est pas la porte à côté. Neymar,
meilleur que Messi et Ronaldo ? Oui, ça se voit. A
son âge, il fait mieux que les deux joueurs jumelés. Il a ga‐
gné avec sa nationale A, en tant que meilleur joueur, un
tournoi, le mondialito, la crème de la crème du soccer, une
compétition que ni l’argentin, ni le portugais n’ont joué et
pourtant…
Il a marché sur l’Amérique, il marche sur l’Europe et il a en‐
core du chemin, beaucoup de chemin. Il ne gagnera jamais
une coupe du monde à 17 ans mais il a du talent, énormé‐
ment de talent. Sauf catastrophes, il sera un Ballon d’or
champion du monde. Le Brésil peut regretter la présence du
roi, mais ne doit en aucun cas se faire du soucis, les festivités
ne font que démarrer… Neymar est là.
Un tir, un but
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Références