CM ART MEDIEVAL ART
MEDIEVAL
• Ouvrage
:
Principe
et
éléments
de
l’architecture
religieuse
médiévale
• Chronologie
:
période
paléochrétienne
‐>
période
romane
• Période
:
du
Ve
au
XIe/XIIe
siècle
;
De
la
disparition
de
l’empire
roman
d’occident
(476)
à
chute
de
Constantinople
(1453)
ou
à
la
découverte
de
l’Amérique
(1492).
• Marque
l’entrée
définitive
de
l’Occident
dans
l’art
chrétien.
• L’art
Paléochrétien/L’art
du
haut
Moyen‐Age/L’art
Roman/L’art
Gothique
L’ART
PALEOCHRETIEN
CHRONOLOGIE
64
–
Les
chrétiens
sont
persécutés
par
Néron.
Vers
250
–
Les
persécutions
continuent
sous
Décius
et
par
la
suite
sous
Dioclétien.
(285‐305)
313
–
Edit
de
Milan,
sous
Constantin
:
confirmation
de
la
liberté
religieuse.
380
–
Edit
de
Théodose
Ier
:
le
christianisme
est
institué
religion
d’état.
395
–
Théodose
Ier
et
l’Empire
est
partagé
entre
ses
deux
fils
:
ARCADIUS
:
reçoit
l’Empire
d’Orient.
HONORIUS
:
reçoit
l’Empire
d’Occident.
‐
‐
‐
‐
‐
‐
Art
des
catacombes
dans
un
premier
temps.
Edifices
BASILIQUES,
3
nefs
et
élévation
basilicale,
voûtement
abside
en
cul‐de‐four.
Iconographie
des
premiers
chrétiens
:
Le
Bon
Pasteur,
Chrismes,
Ancres,
Poissons
etc…
Mosaïques.
Peintures.
Sarcophages
sculptés.
Catacombes
=
premier
temps
de
la
religion
chrétienne.
Thèmes
développés
:
Le
Bon
Pasteur
=
thème
du
berger
qui
veille
sur
son
troupeau.
Représente
la
sollicitude
du
Dieu
à
l’égard
de
son
peuple.
Parabole
du
Christ,
«
la
brebis
égarée
».
Référence
à
une
forme
de
figuration
grecque
de
Orphée.
Le
Moschophore,
Acropole
d’Athènes.
Thème
apparaissant
dans
Luc,
15.
3‐
7
et
Jean,
10.
1‐16.
1
L’Orant(e)
:
personnage
aux
mains
levées
vers
le
ciel.
Image
qui
apparaît
dans
un
contexte
funéraire,
représentation
de
défunt
qui
apparaît
en
prières
ou
alors
l’âme
du
défunt.
Ancre:
optique
du
retour
au
port,
retour
du
chrétien
au
fondement
de
la
religion
chrétienne.
Poisson
:
un
des
premiers
symboles
chrétiens,
noms
grecs
:
IKHTHUS,
Ièsous,
Khristos,
Théou,
Uios,
Sôter.
Les
métiers
:
tournant
autour
du
thème
de
la
moisson
et
de
la
vendange,
symbole
de
la
vigne
et
le
vin
‐>
eucharistie.
Symbole
de
vie
et
d’immortalité.
Éléments
décoratifs
:
des
oiseaux,
éléments
végétal,
scènes
d’intérieur
‐>
uniquement
un
but
décoratif.
Portraits
en
médaillons:
Imago
Clipeata.
Hercule
:
postérité
durant
la
religion
chrétienne.
Thèmes
uniquement
issus
de
l’art
chrétien
Jonas
:
personnage
préfigurant
la
résurrection
‐>
3
jours
de
Jonas
dans
le
ventre
de
la
baleine
=
3
jours
du
Christ
dans
le
tombeau
avant
sa
résurrection.
Noé
Les
trois
Hébreux
dans
la
fournaise
:
3
personnages
jetés
dans
la
fournaise
mais
en
sorte
sans
aucun
dommage
car
sauvés
par
Dieu
‐>
Dieu
sauve
et
protège
ses
fidèles.
Adam
et
Eve
Daniel
dans
la
fosse
au
lion
Le
banquet
eucharistique
Le
baptême
du
Christ
Les
noces
de
Cana
:
Jésus
multiplie
le
pain
et
le
vin
‐>
préfiguration
de
l’eucharistie.
La
résurrection
de
Lazare
Le
chrisme
Une
influence
et
une
reprise
des
thèmes
et
des
motifs
de
l’art
romains,
mais,
il
apparaît
un
nouvel
idéal
en
lien
avec
la
religion
chrétienne.
Il
remet
sur
le
devant
de
la
scène,
le
thème
de
la
prière,
du
salut
de
l’âme
et
de
la
rédemption.
On
adapte
la
peinture
de
la
fresque
auquel
on
va
appliquer
une
iconographie
triomphante.
En
mos
aïque,
on
les
trouve
surtout
sur
les
absides
(au
dessus
de
l’autel)
Ex.
Sainte‐Pudentienne,
Rome,
vers
400.
(Plus
ancienne
mosaïque
existante.
2
L’architecture
Paléochrétienne
Domus
:
(latin)
:
maison
privée.
Elles
pouvaient
accueillir
jusqu’a
50
personnes,
aménagée
pour
l’eucharistie
et
possédant
de
nombreuses
peintures
murales.
Le
lieu
de
culte
chrétien
:
n’est
pas
un
lieu
de
culte
au
sens
de
l’accueil
des
fidèles.
La
célébration
du
culte
chrétien
s’effectue
autour
de
l’autel.
Ecclesiale
:
(grec)
:
assemblée.
La
«
maison
chrétienne
»
de
DOURA
EUROPOS.
Avant
256.
Inspiration
des
salles
impériales,
des
thermes,
des
forums,
et
surtout
des
basiliques
romaines
‐>
Grande
salle
très
vaste,
avec
des
bas‐côtés
parfois
surmontés
de
galeries.
A
partir
des
basiliques
romaines,
on
va
créer
les
lieux
de
cultes
chrétien
:
basilique
paléochrétienne
:
schéma
nouveau.
La
basilique
paléochrétienne
:
La
nef
(ou
le
vaisseau
central),
Collatéraux
(ou
bas
cotés),
Mur
goutterau
(ou
goutterot),
Vaisseau
transversal
(ou
Transept),
et
l’Abside.
Eglise
orientée
:
l’entrée
orientée
à
l’ouest,
et
le
chevet
à
l’est
(orientation
par
rapport
à
Jérusalem).
Basilique
paléo
chrétienne
charpentée.
Abside
en
pierre
:
en
cul‐de‐four.
Multiplication
d’autels
à
l’intérieur
de
l’église,
maitre
autel
au
centre
du
chœur.
Possibilité
pour
les
fidèles
de
circuler
et
d’être
accueilli
en
masse.
Atrium
:
espace
préliminaire
à
la
basilique,
de
quatre
galeries
;
partie
ouverte
au
centre
(fontaine)
‐>
Lieu
de
transition.
Structure
amenée
à
disparaître.
Saint‐Jean‐du‐Latran
Basilique
se
trouvant
à
Rome,
église
consacrée
par
le
Pape
Sylvestre
en
324.
Eglise
peut‐être
réalisée
en
même
temps
que
l’arc
de
triomphe
de
Constantin.
Eglise
remaniée
au
XIXe
siècle.
Grande
arcade
‐>
niveau
d’élévation.
Colonnes
aux
aspects
antiques.
Arc
de
triomphe
Titus
81
Rome
Saint‐Paul‐Hors‐les‐Murs
Edifiée
en
386.
5
vaisseaux,
précédée
d’un
atrium.
Narthex
=
colonne
qui
fait
transition
entre
l’Atrium
et
l’église.
Grandes
arcades
‐>
colonnes
antique.
Surmontée
de
tribunes
(niveaux
d’élévation)
‐>
au‐dessus
des
collatéraux
et
surmontés
de
toiture
en
pente
:
appentis.
Le
dernier
niveau
d’élévation
:
les
fenêtres
hautes.
3
La
source
de
lumière
comme
priorité
(éclairage),
ici,
éclairage
de
deux
façons
:
par
le
biais
des
hautes
fenêtres,
et
de
manières
indirectes
par
les
fenêtres
des
vaisseaux.
Décalage
entre
l’aspect
extérieur/intérieur
de
ces
églises.
Saint‐Appolinaire‐le‐Neuf
(504)
Ravenne
:
405
:
ville
capitale
de
l’empire,
lorsque
l’Empereur
décide
d’y
transférer
sa
cour.
Art
influencé
par
l’art
byzantin
(oriental)
‐>
mélange
de
tradition
byzantine
et
romaine.
Basilique
à
2
niveaux
d’élévation
(grandes
arcades,
fenêtres
hautes).
Saint‐Appolinaire‐In‐Classe
(530/540)
Eglise
de
la
Nativité
de
Bethléem
(Jérusalem)
Edifice
terminé
en
333.
Autour
d’une
vaste
cour,
puis
un
atrium.
Basilique
édifiée
sur
un
lieu
symbolique.
Plan
centré
(basé
sur
le
cercle)
‐>
Source
romaine
:
les
martyrium.
Le
Saint‐Sépulcre
de
Jérusalem
Commencé
en
325.
Souhait
de
l’Empereur
Constantin.
Structures
connues
mais
associées
à
des
développements
architecturaux
conséquents
(construit
autour
de
la
symbolique
du
chiffre
12).
Parfois
:
mausolée
(lieu
pour
accueillir
les
dépouilles)
accolée
à
l’église.
Saint‐Vital
Ravenne
Opte
pour
le
plan
centré
octogonal.
Coté
plus
développé
que
les
autres
où
l’on
retrouve
une
structure
en
abside.
Synthèse
:
ART
PALEOCHRETIEN
•
•
•
Art
des
catacombes
dans
un
premier
temps.
Edifices
:
Basiliques,
3
nefs
et
élévation
basilicale,
voûtement
abside
en
culdefour.
Edifices
:
A
plan
centré
:
plan
circulaire
(variante
architecturale)
4
AIXLACHAPELLE
Ville
importante
‐>
cour
de
Charlemagne
‐>
Capitale
de
l’empire
carolingien.
• Galerie
de
bois
qui
désert
les
différents
espaces.
• Porte
monumentale.
• De
nombreuses
références
métriques
‐>
nombres
12
‐>
12
apôtres,
12
portes
de
la
ville
de
Jérusalem…
Chapelle
Palatine
:
•
•
•
•
•
•
•
Chapelle
palatine
=
se
situe
à
coté
d’un
palais.
Edifice
essentiellement
réservé
à
la
cour
et
à
l’empereur
‐>
au
sein
même
de
la
cité
impériale.
Plan
au
sol
:
rez‐de‐chaussée
‐>
plan
centré
de
formes
hexagonal,
mur
percés
de
fenêtres
à
rythme
régulier,
partie
centrale
ouverte
par
le
biais
de
support,
abside
de
forme
rectangulaire
(ou
chevet
plat).
Plan
au
sol
:
étage
‐>
niveau
d’accès
avec
les
escalier,
alternance
de
travées
de
plan
carrés
et
de
plan
triangulaire,
voute
en
berceau,
ouverture
sur
l’espace
central
se
fait
par
le
biais
de
pilier
massif.
Plan
en
élévation
:
plusieurs
niveau
au
bâtiment,
plan
centré,
toiture
vraisemblablement
vouté
avec
une
coupole.
Voute
d’arrête
=
constituée
de
quatre
voûtain.
L’élévation
de
l’édifice
:
trois
niveaux
d’élévation
(niveau
des
grandes
arcades,
niveau
de
tribunes,
et
fenêtres
de
la
coupole).
Tribunes
ouvertes
sur
l’espace
central.
Coupole
‐>
éclairage
direct
par
le
biais
de
la
coupole,
percée
de
fenêtres
ouvertes.
Retour
à
une
structure
réfléchie
et
structuré
‐>
influence
de
l’architecture
romaine
‐>
Bichromie
(deux
couleurs)
notamment
sur
les
arcs,
utilisation
systématique
des
colonnes
de
styles
corinthien
(redécouverte
des
textes
de
l’antiquités
‐>
Vitruve).
‐>
Référence
directe
de
Charlemagne
=
période
antique.
L’ENLUMINURE
•
•
•
•
•
•
Plat
de
reliure
=
couverture
d’un
livre.
Enluminure
=
art
d’orner,
de
décorer,
de
peindre
un
livre/manuscrit.
Plusieurs
supports
pouvant
être
enluminés
:
le
papyrus/
le
parchemin
/
le
papier.
Le
parchemin
:
fait
à
partir
de
la
peau
de
mouton
ou
peau
de
chèvres,
et
plus
rare
:
la
peau
de
veau.
Soit
il
est
enroulé
(un
rotulus),
ou
en
livre
(un
codex).
Comment
se
fait
l’enluminure
?
Une
mine
sèche
ou
de
plomb,
on
entaille
et
grave
sur
la
peau
(esquisse),
puis
on
repasse
le
dessin
à
l’aquarelle,
et
ensuite
en
l’illustre
dans
le
détail
et
on
y
ajoute
les
détails
de
finition
(dorures…).
Matériaux
utilisés
=
pigments
naturels
associés
à
des
liants
(blancs
d’œuf,
gomme
arabique).
Couleur
pourpre
très
utilisée
:
passion
du
Christ,
sang
du
Christ,
fil
conducteur
entre
la
personne
du
Christ
et
l’empereur.
Couleur
obtenue
a
l’aide
d’un
coquillage
:
le
murex
(10
000
pour
obtenir
un
gramme
de
5